mardi 27 juin 2017

L'Alsacienne 2017 : vous avez dit indomptable ?




Retour à l'Alsacienne cette année, comme promis, sur le grand parcours. Un beau chantier de 179 km et 4500m de D+ qui prouve si besoin est que les Vosges n'ont pas grand chose à envier aux Alpes en terme de difficultés !



Une fois n'est pas coutume, quelques mots sur les prestations de la cyclo avant d'en venir au vif du sujet : pour moi, c'est le top du top. A 44 € l'inscription (certes...), on a :
– Le chronométrage par puce avec des temps intermédiaires détaillés (6 pour la 179, 4 pour la 102, 4 pour la 137), un suivi live sur internet, et la possibilité jusqu'au moment du départ de changer de parcours (il suffit de bipper sur la ligne de départ à 7h pour partir sur le grand, 7h30 pour l'intermédiaire, et 8h pour le petit),
– Des ravitaillements de qualité et copieux (salés, sucrés, produits techniques) et un plateau repas très correct à l'arrivée ; sans doute l'intelligent tracé en trèfle permet-il d'optimiser la logistique,
– Un panier garni coureur composé de produits régionaux,
– Et quelques petits détails sympathiques, comme ce petit autocollant avec le recap du parcours.

Alors, c'est pas la classe en Alsace ?
En synthèse, le côté petits plats dans les grands de l'EDT, la convivialité en plus (l'organisation limite le volume des inscriptions sur les 3 parcours, nous n'étions "que" 624 sur le grand).

Ayant retiré mon dossard la veille de l'épreuve, je peux m'autoriser une grasse matinée le jour J, avec un lever Gatosport_ou_équivalent à 5h30, et je suis tranquillement en place dans le sas 20 minutes avant le départ, sans avoir rien oublié (gels/barres/téléphone/K-Way) ! J'ai pour objectif de boucler les 179 km en 8h30 max roulées, pour une arrivée entre 15h30 et 16h pauses incluses (mode sport & plaisir ;-)). Je pars donc sur un rythme légèrement inférieur à celui de l'année dernière sur le 137 km, en gestion.

C'est presque parti !
C'est parti !

Le temps est couvert mais sec, idéal pour pédaler, avec 20 degrés dès les 7h du mat., rien à voir avec les derniers jours de canicule. J'arrive au Markstein (34km, 1200D+) en 1h48, soit 5 petites minutes de plus qu'en 2016. C'est là que l'on bifurque vers la boucle supplémentaire non effectuée l'an dernière, qui consiste à plonger vers le lac de Kruth, puis à revenir sur la route des crêtes par l'ascension du col du Bramont et de la route des Américains (42km, 900D+). C'est là que je commence à rouler avec mes deux compères d'aventure, notamment Antonio, un belge très sympathique et féru de longue distance (Tour du Mont Blanc, Liège - Bastogne - Liège) avec lequel nous finirons à Hirztenstein.

Tiens, ça grimpe...

La route mène ensuite au pied du Petit Ballon, par ce qui constitue la portion la plus cool, avec 630D+ seulement sur 40km plutôt roulants.

Un dernier arrêt ravito, et c'est donc le plat de résistance, avec l'enchaînement Petit Ballon - Platzerwasel (1400D+ en 37km, dont j'ai un souvenir particulièrement pénible). Le mur de Wasserbourg est toujours aussi terrible, avec ses passages à 14%, l'ascension du Petit Ballon toujours aussi irrégulière, la descente vers Sondernach toujours aussi mauvaise, et le Platzerwasel toujours aussi désespérant avec ses longues lignes droites. Mais calé sur le rythme de 2016, je ne subis absolument pas, et je reste suffisamment confortable pour y prendre un grand plaisir !

Surtout mon genou gauche cause de souci ne grince absolument pas, là où il m'avait valu une IRM et anti-inflammatoires il y a un an.


La montagne, ça vous gagne...

Mon compagnon belge commence à souffrir, tantôt derrière moi, tantôt devant, et nous nous retrouvons une dernière fois au Markstein, après avoir rejoint la route des crêtes au Breitfirst. Il ne reste plus qu'à remonter sur le Grand Ballon, puis sur Vieil Armand, soit encore quelques petits 300m de D+ sur les 4500. Autant dire que ça sent bon l'écurie !

Seul un déraillement au pied du raidar de l'arrivée vient entacher la fin de mon parcours (un virage à 180° en fin de descente qui débouche sur du 10%, ça fait mal). Kilométrage ok à 100m près, D+ conforme, encore un point suffisamment rare pour être souligné !


Tout pile !

Il faut ensuite redescendre sur Cernay pour retourner sa puce et pouvoir prendre son repas, soit une dizaine de km supplémentaires. L'occasion de constater que le Edge 1000 tient largement les 8h30 en utilisation, bluetooth coupé (25% de batterie restante annoncée, ça donne donc une projection à 11h).

Bref, une super cyclo, bravo aux organisateurs et merci aux 200 bénévoles ! Il faut donc maintenant identifier une nouvelle destination pour juin 2018, afin de préserver cet excellent souvenir ;-) !
Un autre compte-rendu, depuis la tête de course (2h devant ;-)) : http://www.rodolphe-passions.info/wordpress/2017/06/alsacienne/

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